En cette date anniversaire de la libération, il a 70 ans, du camp de concentration d’Auschwitz, deux souvenirs sont en ce jour particulièrement sensibles dans ma mémoire. Je me rappelle ainsi, tout d’abord, avec beaucoup d’émotion la visite que j’avais effectuée dans ce tristement célèbre camp de la mort polonais aux côtés de jeunes lycéens ligériens alors que j’étais vice-présidente du Conseil régional des Pays-de-la-Loire. Ensuite, comme membre du groupe d’amitié parlementaire France-Allemagne, je me suis également rendue à Nuremberg – la « capitale » du nazisme – en mai 2013, où j’ai pu visiter le mémorial des procès de Nuremberg au cours desquels ont été jugés après-guerre les criminels nazis.
Cette commémoration résonne donc pour moi avec d’autant plus de force qu’elle fait aujourd’hui écho aux terribles événements qui viennent de frapper la France et qui illustrent les terribles ravages que peuvent provoquer la haine, le racisme et l’antisémitisme, non pas seulement pour chaque Français dans son individualité, mais aussi pour notre société et notre conscience nationale ; en somme pour les valeurs qu’incarnent la République face à nos concitoyens et face au monde.
Il y a donc des leçons à tirer de cette histoire qui s’écrit entre parenthèses, c’est que le dialogue primera toujours sur l’affrontement et que la force d’une Nation démocratique debout viendra toujours à bout des totalitarismes.
